Comment fut choisi le nom
du club?
A quand remonte notre
installation 149 avenue THIERS.
Le CLAR, ce sont des
activités sportives et artistiques mais c’est aussi:
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la fête des écoles
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la visite des
cimetières
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l’aide sociale/colis
des anciens/Téléthon
-
les bals
-
le concours de
belote coinchée
Les activités artistiques
:
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la section théâtre
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la section danse
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la section boules
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la section football
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la section boxe
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la section natation
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la section
gymnastique
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la section volley
-
la section basket
ANNEXES
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Les statuts
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Nos médaillés
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Nos différents
Présidents, Secrétaires Généraux, Trésoriers, Directeurs d’école
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Principaux résultats
de la section volley
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Présentation de la
section boules
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Présentation de la
section basket
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Les différents
titres de la section basket
-
Le bénévole
Ce recueil a pour simple
but d’expliquer le Cercle Laïque Antoine Rémond (C.L.A.R.) depuis ses origines,
son développement, ses buts, avec toutes les sections qui ont permises
l’extension de ce cercle jusqu’à aujourd’hui.
Comme toutes choses, ce ne fut pas dans la facilité. Certaines activités
ont disparu, d’autres se sont créées, développées, mais l’objectif fixé par les
statuts du club est resté le même :
“Perpétuer les liens
d’amitié entre les anciens élèves des écoles de la rue Antoine Rémond et
établir des structures permettant la pratique de toutes les activités
culturelles, sportives et éducatives ouvertes à tous ceux qui acceptent de se
conformer aux prescriptions des présents statuts et au règlement intérieur”
Tout le travail effectué à ce jour fut le
fruit d’une grande amitié et de beaucoup de dévouement des membres dirigeants
qui, au fil des ans, par un travail de fourmi, sont arrivés au résultat que
vous connaissez actuellement.
Un des fondateurs, M. VITTOZ nous fournit une explication :
« CERCLE » : le Larousse indique qu’un cercle est une
association de personnes réunies dans un but particulier.
Notre association répond
bien à cette définition, à laquelle, on peut ajouter pour lui donner un
caractère moins sec et plus humain que, dans ce cercle, protégé par la
circonférence de notre amitié, on se sent bien. On a plaisir à se retrouver en
toute simplicité car une fois cette circonférence franchie, on fait abstraction
de ce qui divise au profit de ce qui rassemble.
N’a t’on pas d’ores et déjà trouvé la définition de la LAÏCITE.
Il nous reste à découvrir qui est M. ANTOINE REMOND…
Ce monsieur légua aux Hospices Civils de Lyon un terrain de 1 250 ares. La
ville de Lyon l’a honoré en donnant son nom à une petite rue de notre quartier,
perdue autrefois au milieu de petits ateliers et de maisonnettes modestes
peuplées de familles dont les enfants fréquentaient l’école que la ville
aménagea en partie dans une ancienne école. Cet établissement scolaire pris de
l’ampleur et l’entrée étant située rue Antoine Rémond, elle pris le même nom.
En 1946, la fusion de l’AMICALE LAIQUE ANTOINE REMOND (qui existait
déjà avant la guerre) et de la SOCIETE DES AMIS DE L’ENSEIGNEMENT LAIQUE DE
BELLECOMBE (fondée en 1900) donna naissance au
CERCLE LAIQUE ANTOINE
REMOND.
Ces deux sociétés avaient pour but de venir en aide aux enfants nécessiteux
qui fréquentaient l’école par des attributions de galoches, blouses, goûters de
fin d’année; organisation de la fête du 14 juillet. Une bibliothèque fut créée
par un directeur d’école, M. Emile GRAMBERT. D’autre part, des cours de danse,
de solfège, des concerts, des bals constituaient la partie artistique.
Lorsque survint la guerre, les associations furent interdites par le régime
de Vichy: Elles ne purent reprendre leurs activités qu’à la Libération. A cette
époque, sous l’impulsion d’un petit groupe “d’anciens”, dont M. Marcel
BONNARDEL (dernier président des Amis de l’Enseignement Laïque), une
déclaration fut faite à la Préfecture du Rhône pour fusionner les deux
associations sous le nom d’une seule
CERCLE LAIQUE ANTOINE
REMOND.
Cette association fut entérinée par la Préfecture du Rhône le 20 mai 1946.
Les premiers statuts furent déposés le 11 mai 1946, signés par le Président,
M.BONNARDEL, et le Secrétaire, M. RANC, instituteur. Au fil des ans, ils furent
successivement modifiés en Assemblée Générale les 25 mai 1956, 24 février 1973, et 12 février 1988.
Dès la fin de la guerre,
M. Louis PRADEL, adjoint au Maire de M. Edouard HERRIOT, propose aux dirigeants
du CLAR (Messieurs BONNARDEL, CHAUSSIMAT, PELISSON) une usine en ruine située avenue Thiers.
Un bail de 99 ans est accordé au CLAR par les Hospices Civils de Lyon
propriétaires du terrain.
M. Louis PRADEL charge un groupe de prisonniers allemands de dégager les
ruines, égaliser les murs, piqueter le ciment du sol pour mettre le terrain à
nu. Cinq puits perdus sont creusés pour l’écoulement des eaux de pluie. La
superficie est de 703 M2.
C’est pourrait-on dire l’époque héroïque pour les sociétaires qui étaient
dans l’obligation d’aménager ce terrain. La construction d’un local en semi-dur
d’une largeur égale à celle de la salle actuelle est menée à bien et permet
d’installer d’une façon définitive un lieu de réunion. Celles-ci se déroulaient
jusqu’alors dans la salle de l’école Antoine REMOND. Ce local occupait
l’emplacement actuel des vestiaires et de l’abri chaudière. Les toilettes et
une douche étaient situées au même endroit qu’aujourd’hui. Un portail
permettait l’accès au terrain (porte d’entrée) et un petit local servant de
caisse fut érigé plus tard à la place du local de la gardienne.
Cette salle faisait office de salle de réunion, de salle de jeux (cartes),
et de vestiaires pour le basket en cas de grand froid. Une deuxième
installation a été réalisée à l’opposé de la salle donnant sur la rue
Pétrequin. Elle comprenait une scène centrale surélevée de 1,50 m destinée à
présenter des spectacles de théâtre et de danse pour la fête des écoles ou
installer des orchestres pour les bals. Un éclairage central permettait les
pratiques sportives de nuit (entraînements et matchs de basket, concours de
boules).
Pour tous ces travaux, le cercle devait faire face à de nombreux frais.
Etant donné ses modestes finances, toutes dépenses étaient calculées au plus
juste avec mission de pratiquer si possible le système D bien français.
La deuxième période du CLAR se situe dans les années 1959/1962.Des
discussions entre les dirigeants du club et la municipalité de Lyon aboutissent
à l’achat du terrain par la ville en janvier 1960.
Les plans de la salle actuelle sont acceptés de part et d’autres. La
démolition des locaux existants commence le 4 octobre 1961. Pour les membres du
CLAR, il faut procéder au déménagement de tout le matériel entreposé
(bibliothèque, parquet de danse, décors de théâtre...) et le stocker dans une
entreprise. Cette période dure près de 18 mois et désorganise les sections car
il faut trouver provisoirement d’autres terrains pour exercer les activités
sportives et d’autres salles de réunion.
Enfin, M. Louis PRADEL alors Maire de Lyon inaugure la nouvelle salle en
juillet 1962. Il faut donc tout réaménager et nous séparer de nombreux
matériels dont l’imposant parquet. Les emplacements de rangements sont
restreints. Les activités artistiques ont été obligées d’être repensées ce qui
n’a pas été facile.
A partir de cette époque, la salle est baptisée “SALLE LOUIS PRADEL” et
devient la propriété de la ville qui la loue au CLAR à des conditions
préférentielles avec jouissance exclusive de la salle de réunion à l’étage.
La location de la salle, malgré tout élevée du fait d’une occupation
importante des locaux, amputait sérieusement le budget du club. Il faut
remercier chaleureusement tous les Présidents qui grâce à une gestion
rigoureuse ont permis sa survie et la continuité des activités contre vents et
marées (et il y en a eu...).
La salle était constituée à l’époque d’un aggloméré de terre et ghorre pour
permettre la pratique des boules et du basket. Ce sol est remplacé par un sol
dur en 1967. Les boulistes sont alors contraints d’exercer sur un terrain
différent. A la demande du club, la ville a aménagé le terrain de sport entre
l’avenue Thiers et la rue Béranger (bien utile pour l’organisation des tournois
de basket).
Quelques années plus tard, nous sollicitons la construction du gymnase
BELLECOMBE avec le désir de pouvoir l’utiliser en dehors des heures
d’occupation scolaires. C’est là qu’évolue actuellement l’équipe 1 masculine de
basket en championnat de France N4.
Avant la seconde guerre mondiale, les sociétés de l’école Antoine Rémond
participaient aux festivités laïques, les 14 juillet étaient notamment très
prisés dans le quartier et se prolongeaient plusieurs jours avec des jeux pour
les enfants, combats de boxe, exhibitions, tombolas, défilés de musique, mâts
de cocagne...
Le CLAR, après sa fondation repris certaines de ces activités, dont
certaines sont présentées dans les pages suivantes.
Elle a été organisée sur le terrain du CLAR dès 1946. Elle avait lieu fin
juin mais les préparatifs débutaient d’une saison sur l’autre pour offrir un
plateau de choix. Les instituteurs de l’école présentaient des groupes
scéniques, du chant. Mais l’apothéose de la journée était le spectacle offert
par la troupe de théâtre “Les Contrastes “ sous la direction de M.VITTOZ.
Cette fête exigeait un travail gigantesque. Le ramassage des lots de la
tombola était effectué par les jeunes du club accompagnés d’un adulte. les
commerçants du quartier nous réservaient un ou plusieurs lots ce qui nous
permettait de garantir tous les billets gagnants. Ensuite, il fallait procéder
à la préparation de la scène, enlever le panneau de basket situé au centre,
vérifier les accessoires, les rideaux... Le dernier jour, nous procédions à
l’installation des chaises (environ 500). Mais la grande appréhension de tous
était le temps, la pluie et tout était gâché. Alors, tant de travail pour rien
et une bonne soirée entre amis annulée.
La fête avait lieu un samedi soir. Elle débutait à 20 heures et se
terminait vers 23h30. Le CLAR au complet était alors mobilisé pour assurer les
divers services : entrées, placement des spectateurs, encadrement des enfants,
buvette, vente des enveloppes, distribution des lots...
L’important n’était pas le travail fourni mais la satisfaction des enfants
et la joie de se retrouver tous ensemble.
La construction de la salle remis en cause l’organisation de cette fête
(disparition de la scène).
Pendant deux ans, la fête annuelle a eu lieu dans la salle avec un podium
mobile installé. L’acoustique déplorable (les entraîneurs actuels savent de
quoi il est question. . . ) n’a pas permis de continuer ainsi. La fête fut
transformée en kermesse avec des stands de jeux divers pour enfants, buvette et
tombola.
En 1967, lorsque le sol fut transformé, elle fut transférée dans la cour de
l’école Antoine Rémond. Le CLAR a continué sa participation en collaboration
avec les parents d’élèves. Un spectacle était organisé, les stands de jeux
fonctionnaient entre les représentations. La fête se déroulait le samedi
après-midi ce qui facilitait la présence des élèves de maternelle.
Mais déjà, le charme était rompu. Cette pratique perdura jusqu’en 1986 et
cessa suite à des divergences entre parents d’élèves et dirigeants du club.
Toutefois, ces dernières années de kermesse seront marquées par les
nombreux poissons rouges distribués comme lots pour la joie des enfants et des
parents...
Dans un registre beaucoup
moins drôle, la visite des cimetières.
Tradition républicaine
respectée au CLAR, la visite des cimetières avait lieu chaque année durant le
mois de novembre. Une gerbe était déposée sur la tombe de nos amis disparus.
Quelques mots de notre Président étaient prononcés pour rappeler les souvenirs
communs et les services rendus dans l’anonymat du cercle.
L’amitié réunissait les
membres à l’occasion de cette cérémonie.
La triste augmentation
des disparitions de nos amis, la dispersion des sépultures, l’effritement des
traditions firent que cette manifestation s’éteignit.
Dommage…
Dès l’installation du
CLAR sur l’avenue Thiers, deux femmes de grand coeur se sont réunies dans notre
local pour cuisiner des repas destinés aux personnes du quartier dans le
besoin. Ces repas étaient distribués le vendredi et étaient pris sur place ou
livrés à domicile.
Le procédé dura 2 ou 3
ans. Puis, un local étant vacant rue Ste Geneviève, elles ouvrèrent un foyer
pour nécessiteux. Pendant quelques années, elles confectionnèrent des repas
chaque jour midi et soir.
Lorsque la résidence
-maison de retraite de l’avenue Thiers a été fondée (1971), ces deux personnes
y continuèrent quelques temps leur activité puis la gestion complète de
l’établissement a été à l’entière charge de la ville.
D’autre part, tous les
ans pour les fêtes de fin d’année, le club confectionnait, en collaboration
avec les écoles, des colis de Noël. Les nombreux commerçants du quartier
participaient à la composition de ces colis, ils étaient distribués aux
personnes nécessiteuses du quartier dont les noms nous étaient communiqués de
bouche à oreille tant la pauvreté cachée est souvent ignorée.
Le petit commerce
diminuant les parents d’élèves complétèrent les colis et prirent petit à petit
le relais total. Les dons se composaient de denrées alimentaires, étaient
rassemblées à l’école. Le CLAR participait bien sûr à ces dons et assurait la
distribution soit au domicile des personnes invalides (résidence rue Germain et
foyer Ste Geneviève) soit avenue Thiers. Cette distribution avait lieu dans la
bonne humeur, les enfants des écoles effectuaient quelques pas de danse et
récitaient des poèmes. Leur participation donnait de la chaleur à cette
manifestation.
Mais les dons des parents
diminuant, l’accueil des personnes âgées à la résidence avenue Thiers
augmentant, l’activité cessa.
Belle leçon d’humanisme
et de solidarité.. .Un exemple, certainement à suivre dans notre société
marquée par le chômage et l’exclusion sociale...
‘Toutefois, il ne faut
pas oublier la grande générosité dont on fait preuve les licenciés et amis du
CLAR lors de l’organisation du Téléthon en 1990. Sur l’impulsion de
Martine VERCHERE et Josiane BLAISE , une journée mêlée de sport, d’amitié et de solidarité a réuni un plateau de
choix (judokas du Rhodia Vaise, karatékas de Collonges, basketteurs handisport
de Meyzieu, footballeurs de l’Olympique Lyonnais, illustres basketteurs :
G.Lamothe, A.Vincent...). Mais surtout, elle a permis d’adresser un chèque de
41 655 F à l’AFM (Association Française contre la Myopathie).
La fin de la
guerre ayant rendu la joie de vivre et de s’amuser, les bals redeviennent
rapidement à la mode. Comme le CLAR possédait un terrain et un parquet de 300
ni2, il a tôt fait de devenir la coqueluche du quartier. Son surnom
“Palais d’été” par opposition au Palais d’hiver, lui assure une clientèle nombreuse
et chaleureuse les samedis soirs de la saison d’été.
Pour le 14 juillet, les
festivités débutaient du matin par le défilé de la fanfare dans les rues du
quartier, accompagné d’une vente de brioches (dont une partie des bénéfices
allait aux “anciens”), et d’une aubade devant le CLAR. L’après-midi, les
enfants participaient à des jeux sur le terrain et le trottoir. Le soir, la
fête se terminait par un bal.
Cette période dura
pendant les années 50. Puis, l’enthousiasme s’amenuisa et les bals s’espacèrent.
Il est à noter que le
voisinage du CLAR se plaignait (déjà) du bruit occasionné. L’autorisation
d’organiser des bals fut bientôt refusée.
Soulignons, que la pose
et le démontage du parquet nécessitait de gros efforts aux membres du club. A
2h30, lorsque le bal était fini, il fallait tout démonter pour pouvoir jouer au
basket et aux boules à 8h30. Les joueurs arrivaient déjà sur le terrain dans de
drôles d’états.
Les bals n’ayant plus
lieu, le parquet était parfois loué à d’autres clubs ou associations notamment
à la Commune Libre du Tonkin. Encore une fois, il fallait trouver des membres
du club pour le transporter et le monter. En contrepartie, cette location
permettait au CLAR de vivre financièrement.
Après sa vente, pour
perpétuer l’ambiance des soirées dansantes mais aussi, les gains financiers
qu’elles procurent, le club se résigna à louer des salles. Il y eut entre
autres, la Cigale, Bonneterre, le Centre Culturel de Villeurbanne, le Broadway,
la Maison Dorée et pendant de nombreuses années, la salle municipale de
Chassieu. Hélas, la municipalité de cette ville ne nous autorisant pas à
poursuivre nos soirées au delà de 2h du matin, il fallut de nouveau chercher
une salle d’accueil, le 6ème arrondissement de Lyon n’ayant pas de local
disposition des associations.
Notez que même si le lieu
est différent, le bal a lieu chaque année au mois de novembre.
Les carte étant partie
intégrante de toute société et pour occuper les après-midi pluvieuses ou
froides, le CLAR organise, à ses débuts, des concours de belote entre les
licenciés. Exiguïté de la salle ne permettait qu’un nombre restreint de
joueurs.
Pendant plusieurs années
l’organisation était réalisée dans la salle de sport. Les licenciés et
plusieurs amis constituaient quelques 50 à 55 équipes. Toutes les parties
étaient primées. De plus, une tombola avec de nombreux lots dont le premier lot
était un porcelet, permettait d’amortir les frais engagés. La soirée se
terminait bien sûr par l’inévitable mâchon au cours duquel on égrenait les
souvenirs passés et récents dans une franche amitié.
Le concours de coinche
est actuellement suspendu car l’utilisation du gymnase est interdit à ces
animations depuis la pose du Taraflex.
Cette activité
essentielle car elle permettait aux générations de se rencontrer manque
beaucoup à l’ambiance générale du CLAR.
Les amateurs de cartes
profitent tout de même des samedis après-midi pour “taper le carton” pendant
que les jeunes “tapent le ballon”.
Les organisateurs de
cette manifestation sont près à la relancer dès que nous disposerons d’une
autorisation d’utilisation de la salle avec une protection du sol.
Dès la Libération de
Lyon, en septembre 1944 et l’écroulement du régime de Vichy, responsable de
leur interdiction, les sociétés laïques renaissaient de 4 années de silence
forcé.
L’Amicale Laïque Antoine
Rémond retrouvait ses activités en direction des élèves et anciens élèves de
l’école du même nom. C’est ainsi qu’une section « Théâtre» était mise sur pieds
et, dès 1945, présentait son travail au concours de la Fédération des Amicales
Laïques du Rhône. Le jury fut assez impressionné par la présentation qui
frôlait le travail de Conservatoire et le jugea presque trop fort pour les
jeunes d’une société comme la nôtre.
L’activité se poursuivit
et, sous l’appellation de « Groupe Clarté », jeunes
et moins jeunes se produisirent au cours de fêtes organisées par les amicales
laïques.
En 1950, le Groupe se
présentait au concours départemental de théâtre de la fédération des Oeuvres
Laïques où il était désigné pour participer au concours régional de
Bourg-en-Bresse. C’est là, le 24.mai, qu’il obtint le prix d’excellence
honorant grandement la Fédération du Rhône. Son animateur, Jean-Paul VITTOZ, était
alors appelé à créer une troupe départementale (les Contrastes) pour participer
aux fêtes des sociétés et des écoles du département.
Au CLAR, le théâtre
passionnant moins les jeunes, il fut créé, en remplacement, un club de jeunes
aux diverses activités sous la direction de M.VITTOZ.
La section Danse a été
fondée en 1948 à l’école de filles par Melle BLANC (Directrice) et Melle
GUIIRONNET avec le concours de Mme SMOLENSKI, professeur de danse classique. A
l’origine, le cours comptait 4 à 6 élèves et se tenait dans une partie d’une
grande salle de classe.
Les danses folkloriques
présentées lors des fêtes du CLAR, par Melle GUIRONNET faisaient partie des
exercices physiques et culturels compris dans les heures de classe.
Du fait du changement de
poste de Melle BLANC et GUIRONNET (Melle BLANC fut nommée directrice rue
Mazenod et Melle GUIRONNET rue Eugène Pons), les personnes qui leur succédèrent
maintinrent la section dont les effectifs prospéraient.
A son retour en tant que
directrice rue Antoine Rémond, Melle GUIRONNET retrouva la section Danse qui
fonctionnait dans les bâtiments préfabriqués. A ce moment là, fut enseigné la
méthode de danse UFOLEP, qui allie les principes de la danse rythmique et de la
danse classique pour le plus grand bien de la croissance harmonieuse des
danseurs et danseuses. Puis, de nouvelles constructions remplacèrent celles
préfabriquées et le cours de danse se pratiqua à l’école des filles.
Pendant quelques années
après la retraite de Melle GUIRONNET le cours eut lieu au gymnase Charial, puis
dans une salle privée, il revint ensuite à l’école grâce à la bienveillance des
directeurs et directrices. Il se déroule actuellement dans une partie de
l’école maternelle.
Cette section a été
animée au fil des ans grâce à une équipe composée de parents avec Melle
GUJIRONNET, Mmes REBILLARD, PERRET et bénéficia de l’enseignement très adapté
de Melle LE BORGNE Anne et la collaboration attentive de Mme et M.NEGRE AINSI
QUE M.THERY.
La section s’est étoffé
petit à petit et comprend depuis de nombreuses années une moyenne de 50 à 60
participants.
Souhaitons longue vie à
cette section danse. Elle a par ailleurs remportée plusieurs prix :
-
2 ème Prix avec
félicitations, ballets scolaires 2ème degré –1962
-
2 ème Prix avec
félicitations, ballets scxolaires 1er et 2ème degré – 1963
-
Prix d’excellence
avec félicitations, ballets scolaires - 2ème degré –1964
-
1er Prix
d’excellence avec félicitations, ballets scolaires-+ de 10 ans -
LYON, Capitale de la
boule lyonnaise.
Il était donc normal que
le CLAR, constitue une section “boules”, dès lors que le terrain s’y prêtait.
Rapidement,
l’enthousiasme et le courage de se adhérents ont fait de cette section une base
solide du club. Ils ont contribué grandement aux divers travaux (maçonnerie,
menuiserie...) et à la constitution du Conseil d’Administration.
Il faut reconnaître que,
jouer aux boules à cette époque, représentait un plaisir au printemps et l’été.
Les rigueurs de l’hiver n’arrêtaient pas l’ardeur des joueurs. Ils dégageaient
la neige, épongeait l’eau avec des serpillières, roulaient puis traçaient les
jeux. Mais rien n’affectaient le plaisir que procuraient une partie. Blagues et
quolibets encourageaient les moins acharnés dans la bonne humeur.
Cette section fut
l’origine d’une amitié solide entre tous les membres du club, soudée par de
sérieux casse-croûtes (fondue, soupe à l’oignon, andouillette, boudin... ) mitonnés par Mme NOENS avec des moyens de fortune.
La section fut
officiellement engagée en championnat de France U.F.O.L.E.P. en 1953. Elle
remporta 3 titres de championnat de France en 1955, 1957 et 1959, fut finaliste
en 1958, 1961, 1965, 1/4 de finaliste en 1960, 1963, 1968 et 1969. Et 4 fois Championne du Rhône en
catégorie Honneur et
Promotion (56, 58, 65,
68).
Elle organisa et
participa à de nombreux concours et challenges dont la Coupe du Progrès et le
Challenge Hass bien connus des boulistes lyonnais et dont elle est détentrice.
En 1967, le goudronnage
du terrain mit un terme à l’activité de cette section dans ce lieu. Pour
survivre, le siège fut transféré au Clos Braillard, 73 rue Bellecombe. La
section comptait encore 42 membres. Mais malgré la passion et l’enthousiasme
des responsables, le progrès (traduiser le béton) et les moyens de transports
vulgarisés (qui incitaient les sorties familiales et l’éloignement des villes)
mirent fin aux activités de la section “boules” qui arrêta ses activités en
1973.
L’époque actuelle a vu
disparaître pratiquement tous les jeux de boules situés dans le quartier.
Auparavant, chaque café possédait des clos équipés de 3 à 4 jeux de boules.
Entre 1965 et 1970, les constructions d’immeubles en ont effacés les traces.
Peut-être qu’un jour,
comme le Phénix, notre section renaîtra de ses cendres.
Sans aller jusqu’à la
création d’une section, l’idée d’organiser une journée pétanque est sûrement à
retenir.
Dès la création du CLAR,
une section football est créée. A l’époque, déjà, les dimensions du terrain
reléguait les clubs loin de leur quartier. La rareté des moyens de transport
(peu de voitures personnelles) ne facilitait pas la pratique de ce sport.
Le dévouement des
dirigeants, Messieurs FOURNIOUX et GOUTTARET entre autres, ne suffit pas à
maintenir la motivation des nombreux jeunes du quartier pour participer aux
compétitions, s’entraîner dans l’exiguïté de la salle, et courir au Parc de la
Tête d’Or. A l’époque les matchs avaient lieu sur des terrains situés au-delà
du boulevard de ceinture lequel séparait la ville de la campagne. Des terrains
vagues équipés de cages en bois faisaient office de terrain de foot. Il fallait
à chaque match, tracer les contours et les lignes médianes à la chaux, et
emmener piquets, cordes...
Cette expérience ne dura
que trois saisons.
Monsieur BONNARDEL avec
la complicité du Dr LADRET (lequel avait pour spécialité le traitement des
traumatismes des sportifs), tous deux amateurs de boxe, tentèrent de créer une
section.
Celle-ci ne résista guère
plus de 3 saisons. Des difficultés d’entraînement s’avérèrent évidente car
seule la salle de réunion pouvait faire office de salle de boxe.
Cependant, les amateurs
étaient nombreux et ne ménageaient pas les coups, les serviettes maculées de
sang témoignant de leur bonne volonté.
Malgré les conseils
avisés de M.Poppy DECICO (Boxing Club Villeurbannais), aucune solution ne fut
trouvée et la section fut dissoute (pourtant ce n’était pas faute de
combattant).
Cette section avait choisi le nom de Central Lyonnais Athlétique Ring. Les tenues étaient composées de maillots violets et de culottes vertes. Les boxeurs étaient entrainés par M. Jo CAMPONNE.
Parmi les boxeurs, on
peut citer messieurs Jo BARBE, NATHON et PUIG.
Lorsque la piscine
CHARIAL fut inaugurée, en 1966, les écoles et le CLAR envisagèrent la
possibilité d’en faire bénéficier les élèves avec l’espoir de mettre en place
une section natation.
L’autorisation fut
accordée par la ville à raison de deux demi-journées par semaine les jeudis et
samedis matins.
Un car fut loué pour le
transport, M.NEGRE étant responsable de l’encadrement. Au début, le succès en
nombre fut assuré mais, très vite, les complications survinrent notamment pour
trouver des maîtres nageurs à la fois compétents et ponctuels. En effet, surveiller
et apprendre à parfois 50 enfants n’est pas toujours facile. L’expérience
aidant le principe d’une section avec but sportif fut abandonné. Le CLAR
continua seulement pendant quelques années à assurer le transport et la
surveillance. Les activités à la piscine CHARIAL cessèrent.
Pendant quelques années,
nous avons utilisé la piscine du complexe TRONCHET, le dimanche matin, avec un
tour de permanence pour surveiller les entrées. Seuls les licenciés des
associations du 6ème arrondissement étaient admis.
Hélas, devant le peu de
licenciés du CLAR intéressés nous avons abandonnés en 1994.
A l’origine, le
volley-ball débuta au CLAR comme une activité sportive complémentaire de
détente. En 1972, des parents de joueurs de basket (poussins et minimes)
décident de créer une section volley avec pour objectifs principaux la détente
et la bonne humeur. L’entraînement avait lieu les vendredis de I 8h à 20h.
Puis, se prenant au jeu,
ils décidèrent pour la saison 73-74 d’inscrire une équipe en championnat
F.S.G.T. afin disputer quelques matchs pour pimenter le plaisir de jouer. Par
la même occasion, un bureau fut mis en place avec pour:
-
Président: M.TROSSET
Yves
-
Trésorier:
N4.MILLARD Guy
-
Secrétaire: Mme
OULES Janine
-
Entraîneur:
M.CAPPAROS René.
La section comprenait 22 participants et termina 3ème sur 10 en 2ème série.
En 1974-75 pas de gros changement dans la section qui termine 9ème sur 10 en
Ière série.
De 1976 à 1982, elle
continue ses activités sans toutefois disputer de championnat officiel. Le
nombre de participants reste constant entre 15 et 20 joueurs.
Une modification du
bureau est effectuée en 1979. M.TROSSET est remplacé à la présidence par
M.CAPPAROS qui est toujours le Président actuel.
En 1982-83, la section
prend un nouveau départ avec 27 participants et l’affiliation à l’UFOLEP en
championnat mixte. La possibilité d’utiliser la salle PRADEL le lundi de 20 à
22h. La saison se termine par une place de 2ème sur 6ème en départementale 2.
La constance de cette
section depuis une quinzaine d’années laisse entrevoir de grands espoirs pour
l’avenir.
D’une part l’extension du
volley depuis quelques années comme sport de masse et d’élite (bon résultat de
l’équipe de France), et d’autre part la possibilité d’utiliser le gymnase
BELLECOMBE a permis d’accroître son nombre de licenciés.
Cet essor récompense le
bénévolat et la persévérance de certains de ces membres dont le Président
présent depuis la création de la section.
TOURNOI DE LA MULATIERE
Au côté de la section
BOULES, cette section fut la première section sportive sur le terrain de
l’avenue Thiers.
M. BONNARDEL, alors président du CLAR, fit confectionner par un artisan
deux panneaux. les supports étaient constitués de poteaux de récupération de
l’OTL ( ex TCL) et obtenus par système D. La confection de l’ensemble terminée,
rendez-vous fut pris un samedi après-midi pour prendre livraison de ce matériel
sur des charrettes à bras louées rue DEDIEU à VILLEURBANNE. Des camarades maçons
(Messieurs POINT et FINANCE) nous attendaient sur te terrain, truelles en
mains, pour procéder à la pose définitive.
La première affiliation du CLAR basket fut faîte à I’UFOLEP et à la FFBB en
1946 par M.GALLIEN alors responsable des boules mais également supporter
du basket. Ainsi, la première équipe du CLAR fit son apparition dans le monde
du basket lyonnais.
Dès 1947. une section féminine fut formée et affiliée elle aussi. De plus,
les deux sections participèrent à la coupe d e France UFOLEP et FFBB
Mais, qui dit sportif, dit blessure... A l’époque, les basketteurs
faisaient soigner leurs nombreuses entorses et déchirures chez Mme MOUSSEY.
Cette masseuse diplômée et âgée à l’époque de 75 ans était la bénédiction de
tous les blessés. Elle acceptait de les soigner même le dimanche, à son
domicile et souvent gratuitement. Il faut dire que la médecine sportive était
pratiquement inexistante.
Les premières années l’équipe masculine était composée de 8 à 9 joueurs qui
étaient obligés de jouer 2 matchs de suite car il fallait avoir deux équipes
inscrites en championnat. Si l’une des deux faisait forfait, les deux matches
étaient considérées comme perdus.
Pour les petits clubs, comme le nôtre, la solution consistait à jouer deux
matchs de suite soit deux heures consécutives car la durée de jeu était de 2 X
3Omn. La foi faisant des miracles, il n’y eut jamais de forfait, puis le
règlement fut modifié et les matchs jumelés supprimés.
En ce temps la, il fallut
fabriquer un tableau de marque ainsi qu’un appareil pour tracer le terrain. La
section ne bénéficiait d’aucune subvention.
Les dimanches matins, à
la mauvaise saison, le spectacle était sur le terrain bien avant le match. Il
fallait éponger l’eau des trous à l’aide de serpillières ou bien enlever la neige
avant de tracer le terrain à la craie , ou
encore de réparer la vessie du ballon de cuir (souvent crevé car unique
ballon).Ensuite, il fallait remonter l’ensemble vessie et cuir avec des
“maudits lacets” de cuir.
A cause de cela, il était
préférable d’être très en avance si on voulait jouer à l’heure.
Mais, ni le froid ni la
pluie n’arrêtait l’ardeur des joueurs réconfortés il est vrai par le vin blanc
chaud citronné préparé par les amis boulistes qui nous encourageaient sur la
touche en attendant d’occuper le terrain à l’heure tour.
L’atmosphère restait donc
chaude malgré les intempéries.
La première équipe a
fouler le terrain fut composée de :
BACH, KESSEL, AIME M.,
CHAPUIS R., PELISSON E., DUMAITRE G. les années passant, un responsable fut
désigné officiellement. M.COLLIGNON succéda a M. GALLIFEN et le basket commença
à fonctionner en section autonome.
Le basket jusqu’alors
pratiqué de façon irrationnelle, s’organisa en véritable sport. De jeunes
joueurs furent formés constituant d’abord une équipe cadets. Puis, sous
l’impulsion d’un joueur M.TOTON, fut réalisé la première structure d’un bureau
avec un Président, des responsables d’équipes et entraînements ordonnés. Les
résultats apparurent rapidement et le CLAR prit sa place dans la région lyonnaise.
Malgré tous ces efforts
le nombre de participants n’augmenta pas immédiatement et jusqu’aux années
54-55 ne dépassa guère le nombre d’une trentaine (toutes équipes confondues).
Cependant, la politique suivie par payer et le CLAR vit ses effectifs en hausse
pour atteindre en 1979 : 165 participants avec 13 équipes engagées dans les
différents championnats. En 1988, le CLAR basket est le 5ème club du Rhône pour
le nombre d’équipes engagées.
Aujourd’hui nous comptons
environ 300 licenciés dont 7 équipes seniors.
Plusieurs titres
(champions du Rhône FFBB, UFOLEP, champions régions...) ont été conquis pendant
toutes ces années. Ces résultats ont été acquis grâce au travail fourni par
tous les entraîneurs et les dirigeants du club.
Et même si la victoire
n’est pas toujours au rendez-vous, rien ne vaut les sourires des jeunes heureux
de se retrouver et l’amitié tissée entre adultes.
En 1976, l’équipe I masculine gagne su place en championnat régional. Elle y évoluera jusqu’en 1995,
date à laquelle elle accède en championnat de France Nationale 4 sous
1’impulsion de Yves COURTIAL et Raymond INQUIN
Cette saison 1995/1996 marque un virage dans l’histoire de la section et
oblige ses dirigeants et entraîneurs à être plus rigoureux sous la Présidence
de Marc JARNIEUX qui poursuit les travaux engagés l’année précédente par Joël
VICARD. Des commissions se mettent en place, les entraîneurs suivent des stages
par le biais de la fédération mais un mot d’ordre reste le bénévolat.
Il fait la réputation de notre club et doit en être au cœur. Ce qui ne nous
empêche pas de démarcher auprès d’un certain nombre de sponsors qui nous
permettent d’améliorer notre quotidien (matériel. Déplacement…), et nous les remercions
pour la confiance qu’ils nous ont porter tout au long de la saison.
Mais, bien avant d’avoir une équipe en nationale 4, le CLAR a fourni sa
part de jeunes espoirs sur le plan régional et national :
-
Gérard VIALATON - entraîneur
de l’ASVEL et ASV féminines (N 1)
-
Jean-Luc PHILIPOSSIAN - Joueur à l’ASVEL (N 1) et Pont de Beauvoisin
-
Jean-Luc JARCELLAT - Joueur
au Stade Auto Lyonnais (N 3)
-
Franck LAMAZIERE - Joueur
à Vaulx en Velin (N 3)
-
Olivier RIBOTTA - Champagne
(N 3) Pont de Beauvoisin (N 3)
Bruno SOULIER- Joueur à l’ASVEL (N 1), Vaulx en Velin (N 3). Tarare (N 2)
-
Mais le basket au CLAR ce
n’est pas seulement les garçons, c’est aussi un nombre important de filles.
Cette section fit son
apparition sur le terrain en 1947 et se composait de 6 joueuses. Il faut se
rappeler que pour l’époque. le sport féminin n’en était qu’à ces débuts et le
nombre d’équipes assez limité. Les obligations féminines ainsi que les
conséquences du mariage (maternité, charges ménagères...) n’étaient pas faite
pour permettre une pratique assidue et durable d’un quelque sport.
Les noms des premières
joueuses sont :
Arlette PITIOT, Suzanne
CAVET. Simone PERlES, Paulette KUPP et la capitaine joueuse entraîneuse
Adrienne DUBOURG. Cette équipe était sous la responsabilité de Mme PELISSON,
accompagnatrice et fut championne du Rhône Promotion en 1948. Et oui messieurs,
avant vous...
Cette équipe pratiqua
jusqu’à 1950, puis disparu et il fallut attendre 1952 pour revoir une section
féminine. Sous la direction d’Adrienne DUBOURG deux équipes féminines furent
engagées. Le travail assidu de jeunes éléments donna rapidement de bons
résultats pour arriver à une place en 1/2 finale de la coupe de France UFOLEP.
L’équipe était composée de Mesdames DEBOURG, POINT, BALLENDRAS, GIBOULET,
COLLIN, CLERC, PERREZ et les sœurs GIRARD.
En 1957, un nouveau
manque d’effectif fit disparaître à nouveau la section féminine. Il fallut
attendre 1972 pour voir se reformer une équipe féminine. En effet, les joueurs
et dirigeants du basket étant pour la plupart devenus papa de filles, ces dernières
en vinrent tout naturellement à pratiquer le basket. La première année, seule
une équipe cadettes a été inscrite en championnat du Rhône. les autres filles
s’entraînèrent tout âge confondu dont Valérie SOULIER qui évoluera plus tard en
Nationale I à l’ASV puis différents clubs évoluant en championnat de France.
L’année suivante une
équipe de senior vint compléter la section féminine, déjà entraîner par Albert
GODDET dit Bébert qui supporte toujours une équipe féminine.
Rapidement, des équipes
Poussines, cadettes et seniors firent que la section féminine prit sa part dans
le basket du CLAR. Depuis cette époque, elles poursuivent leur marche en avant
pour la concrétiser en 1988 puis en 1990 par un séjour en championnat régional
promotion sous l’impulsion de Bernard
JULLIARD.
Après un creux au niveau
des effectifs féminins, le nombre de licenciées
augmentent petit à petit se qui a permis d inscrire une équipe benjamines,
cadettes, et trois équipes seniors.
Que se soient les filles
ou les garçons, les basketteurs du CLAR ont toujours aimés participer à des
tournois qu’ils organisent ou organisés par des clubs amis.
Ces tournois ou
auparavant appelés challenges permettent d’occuper les périodes sans
compétition et de se réunir entre amis. Les challenges étaient souvent créés
pour honorer la mémoire d’un ami disparu ou offerts par de généreux donateurs
avec, pour seul récompense, une simple coupe ou un bronze. Les déplacements, peu faciles, firent que ces
challenges connurent un grand succès sur LYON et la proche banlieue. GIVORS
apparaissait comme le bout du monde. Ils se jouaient sur une journée avec la
participation de 8 à 16 équipes, sur invitation. L’élimination était directe.
Les coupes gagnées par le
club finaliste étaient leur propriété définitive si elles étaient remportées 3
de suite ou 5 fois non consécutives. La fierté des clubs étaient au prorata de
leurs étagères de coupes de toutes sortes. Le CLAR en offre une preuve en salle
de réunion. Il faut dire que notre participation fut toujours importante et nos
engagements respectés.
Le CLAR organisait son
propre challenge, le Challenge du SPORTING. Ce fut le premier grand challenge
“Juniors” fut organisé par le CLAR à une époque où les juniors n’étaient pas
très favorisés. Ces jeunes évoluaient déjà en seniors car les clubs ne
possédaient pas d’équipes juniors assez étoffés.
Il fut doté par M.DUBOIS,
licencié dans le club et propriétaire d’un magasin de sport appelé “LE
SPORTING” situé rue des Archers à LYON. Il débuta en 1958, pour connaître un
succès toujours croissant sur la région. Années après années, son ampleur
occasionnait la convoitise de toutes les grandes équipes de LYON et leur
participation assurait la réussite de cette manifestation. Des clubs comme
1’ASVEL, l’ASUL, le SAL, Champagne . . .se
faisaient une gloire de le remporter. Il finît par se disputer sur deux jours
pleins.
Son apothéose eut lieu en
1968, où une finale âprement disputée vit s’affronter le SAL et l’AS VEL. Il
faut dire que la même année ces deux clubs visaient la première place du
championnat de France Nationale I. Après un match acharné, la victoire revint
au SAL de … un point. Mais le plateau présenté en finale
comprenait des noms qui firent le renom de leur club et de l’équipe de France :
LESPINASSE, MUGUET, LAMOTHE, SENEGAL… Près
de 500 personnes assistaient à cette finale qui remplissait littéralement notre
petite salle.
Par la suite, le
challenge du SPORT1NG perdit de son attrait car les grands clubs organisèrent
tour à tour des challenges dotés de grands prix. Le CLAR n’avait pas les moyens
financiers de lutter.
Pendant plusieurs années , aucun tournoi ne fut organisé. En 1984, une équipe
décida de relancer l’organisation de tournoi afin de recréer l’ambiance
estivale de ces rencontres et d’apporter des sommes non négligeables au
financement de la section.
L’attrait pour les
tournois en ville n’est pas évident et pourtant chaque année ils rencontrent un
fort succès, nous permettent de passer de bonnes journées (un peu fatigantes)
et d’obtenir des bénéfices utilisés pour au bon fonctionnement de la section.
Un tournoi de jeunes est
organisé pour toutes les catégories de mini poussin(e)s à cadet(te)s et un
tournoi seniors masculins et féminines départementaux, régionaux et nationaux
(N3 et 4).
L’organisation de nos
tournois ne nous a jamais empêché de participer à de nombreux autres, par
exemple :
Le challenge BELMONT, qui
fut l’un des premiers grands tournois à l’extérieur de Lyon. Le CLAR y
participa pendant 20 ans. L’amitié qui unissait deux joueurs de BELMONT et un
joueur du CLAR fit qu’une fois le premier contact établit des relations
sportives s ‘installèrent. De plus la présence de grandes équipes de la Loire
(Montbrison, Roanne, Feurs...) permettaient à nos joueurs de s’aguerrir. Nous
avons souvent participé aux finales et remporté le trophée en 1968 et 1970.Les
bons moments sportifs étaient partagés par les familles des joueurs qui se
retrouvaient autour du traditionnel pique-nique.
Le challenge de
Kayserberg (Alsace), auquel les joueurs du CLAR ont participé de 1965 à 1975. Jean LEBEAUX ayant effectué son service militaire
dans cette petite ville alsacienne fut tout de suite adopté par l’équipe locale
et une amitié durable s’installa avec deux des joueurs. Ensuite, tout
naturellement, les joueurs du CLAR furent invités chaque années au tournoi
qu’ils ne gagnèrent hélas jamais. Un match amical pourrait peut-être être
organisé pour renouer avec la tradition.
Dans un passé plus
proche, tous les basketteurs se rappelleront des tournois de QUINCIE où basket
et fête sont indissociables.
Ainsi ce termine ce petit
recueil.
Il retrace , en gros, la vie de notre cercle animée d’une
multitude de petits événements qui nécessiteraient d’être racontés dans leur
détail.
Il englobe surtout 50
années d’une partie de vie de quantité de gens, de toutes conditions, qui ont
participé de très près, ou de loin, avec dévouement, patience et abnégation à
faire de notre cercle ce qu’il est aujourd’hui.
Depuis plusieurs années,
l’argent qui fait son apparition dans le sport contribue à éliminer l’esprit de
dévouement et de bénévolat qui donne une valeur et une force incontestée aux
petits clubs. Et même , si ce manque d’argent pose
souvent au CLAR de nombreux problèmes , il nous
oblige à nous battre, à nous épauler et à apprécier plus amplement les
résultats obtenus et la liberté qui en découle.
Souhaitons que la
continuité soit assurée dans cet esprit afin que tous les efforts fournis dans
le passé n’aient été vains.
Que tous soient
chaleureusement remerciés. Bien qu’ils n’aient pu être cités personnellement,
ils ne sont pas oubliés. Nous y joignons ceux qui, au cours de ces nombreuses
années nous ont quitté, avec une pensée particulière à M. et Mme Noens et M. et
Mme PELISSON qui dès l’origine se sont dévoués sans compter.
Que retentisse encore
longtemps et le plus souvent possible notre slogan
J.P. VITTOZ - Médaille d’or de la Ligue Française de
l’enseignement de
l’éducation permanente.
- Officier des palmes académiques
et
S.GUIRONNET - Médaille d’argent de la Ligue Française de
l’enseignement et de
l’éducation permanente
- Médaille de bronze, Jeunesse et Sports
G.DUMAITRE / - Médaille de bronze, Jeunesse et Sports
E.PELISSON /
R.CHAPUIS /
E ARBEY
A.GODDET / - Médaille de bronze FFBB
JC SOULIER
E.ARBEY - Médaille d’argent, Ligue du Lyonnais
G.MATHON / - Médaille de bronze, Ligne du Lyonnais
G.PELISSON /
A.ALLAIS /
J.MICHEL
E.ARBEY / - Médaille du Comité Sportif OLympique du Rhône
G.PELISSONI
E.ARBEY - Médaille de la Reconnaissance, UIFOLEP et FFBB
LES PRESIDENTS
Marcel BONNARDEL 1945/1947
Alfred CHAUSS1NAND 1947/1953
Jean-Paul VITTOZ 1953/1956
Robert SANTENELLI 1956/1963
Jean-Paul VITTOZ 1963/1988
Emile ARBEY Depuis
1988
M.RANC
Alfred FOURNIQUX
Louis GODET
Georges DUMAITRE
Louis GODET
Roger CHAPUIS
Gérard THERY
Jeanine FELIX
M.CHABERT, VIANEY, Paul HERBAGE, Jean BRETON, Robert BLANC.
Mmes BOMPART, BLANC, APARCEL, LAMAURAUD, GIMRONNET LE GARREC.
Mmes THOMAS, PIN, REYNAUD, LOZACHMEUR, PHILIPPOTEAU, DIUSIT, ICOLE.
M. et Mme NEGRE Jean ont contribué à la liaison écoles/CLAR par leurs
activités au sein de l’Association des Parents d’Elèves (piscine, basket).
M. NEGRE Jean fut de longues années correspondant et membre du Comité du
Rhône de basket (1949/1972).
Quelques noms : Messieurs FINANCE, POINT, DRAMEIX, PELISSON père, ZUCCA,
NOENS, GALLIEN.
1955 Champion de France
UFOLEP à Grenoble
JOUVRAY, DUMAS, DELOYS,
ZANCANNARO.
1957 Champion de France
à Borg les Orgues
JOUVRAY, DELOSTE, ZANCANNARO,
PACOUII)
1959 Champion de France
à Béziers
JOUVRAY, DELOSTE,
ROMAND, LAORCQ
et pour ne citer que les plus titrés en Championnat du Rhône :
MOREY, BALLY, TANZILLI, BUCHAUD, GACHET, SIMONELLI, NOIR, POUZET, BARBE,
ZUCCA.
Les différents présidents : Messieurs ZANCANNARO, Emile ZUCCA, Louis
GACHET, Engène PELISSON.
Le Trésorier : M.DRAMEIX
PRINCIPAUX RESULTATS DE LA SECTION VOLLEY
-
Détenteur de la Coupe consolante du tournoi de Anse en 1983
-
Détenteur de la Coupe Consolante du tournoi de la Mulatière en 1989
-
Détenteur de la coupe UFOLEP de St Etienne, Oyonnax et Bourg en Bresse en
1992
-
Vainqueur critérium féminin UFOLEP 3X3 en 1986
-
Equipe féminine championne UFOLEP en 1989
-
Equipe féminine championne UFOLEP en 1990
-
Equipe 1 masculine, championne UFOLEP 1 ère division en 1991
-
Equipe 1 masculine, championne UFOLEP 1ère division en 1992
-
Détenteur des tournois UTOLEP de St Etienne et de Meximieux en 1993
-
Cadets et minimes, champions UFOLEP en 1993.
M. TOTON 1958/1966
René MARLEIX 1966/1967
Roger CHAPUIS 1967/1972
Georges PELISSON 1972/1980
Emile ARBEY 1980/1990
J-Claude SOULIER 1991
J-Marc SCAPOTTA 1992/1994
Joël VICARD 1994/1995
Marc JARNIEUX depuis 1995
SECRETAIRES ET TRESORIERS
Georges DUMAITRE, Georges
PELIS SON, Robert BOIZET, Jean Charles LEBEAUX, Jean-Claude SOULIER, Frédérique
ARBEY, Patricia COURTIAL, Eric LEBEAUX.
Plusieurs membres du CLAR
ont officié ou officient encore à
En région :
En qualité de marqueur chronomètreur : Albert GODDET, Muriel
GIRAUD-SAUVEUR.
A la commission sportive : Alain ALLAIS
Au Comité du Rhône
A la commission sportive : Eugène PELISSON, Gilbert MATHON, P. BUFFARD,
Jean NEGRE.
Au Comité Directeur : Georges PELIS SON
A la Présidence :André PORTAY
A l’UFOLEP
Aux sélections : Bernard JULLIARD, José SANCHEZ,
Carole GUITTARD.
A la commission régionale et sportive : Georges
PELISSON, Yves ROSSO, Josiane BLAISE.
Les arbitres
Pierric JARNIEUX, N.
GUICHARD, ORARD, Georges PELISSON, AUMAITRE, CORREDERAS, Josiane BLAISE, André
GARNIER, André PORTAY, Patricia THYARION, José SANCH9EZ, Valérie NICOLOSO,
David SLAKO, Jean Christophe DEGLESNE, Jean Marc SCAPOTTA, Jean Luc JARCELLAT,
Gérard DREVON, Lionel SORLUT.
Seniors masculins 1 –
champions du Lyonnais
Poussins – champions du
Rhône
Montée en championnat
régional des seniors masculins 1
Poussines – championnes
du Rhône 1ère série
Minimes féminines –
championnes du Rhône UFOLEP
Cadets, benjamins,
poussins – champions du Rhône UFOLEP
Poussins, poussines,
cadets – champions du Rhône UFOLEP
Juniors féminines –
championnes du Rhône 2ème série
Juniors masculins,
benjamines et seniors féminines – champions du Rhône UFOLEP
Seniors masculins 1 – 1er en promotion d’excellence
régional, et champions du Rhône UFOLEP
Seniors féminines 1 –
championne du Rhône honneur et championnes du Rhône UFOLEP
Benjamines – championnes
du Rhône – championnes du Rhône UFOLEP
Seniors masculin 1 –
champions du Rhône UFOLEP excellence
Poussins et cadettes –
champions du Rhône UFOLEP
Seniors masculins 1 –
champions du Rhône UFOLEP
Poussins et cadets –
champions du Rhône UFOLEP
Seniors masculins 1 –
champions du Rhône UFOLEP
Seniors masculins 1 –
champions du Rhône UFOLEP
Seniors masculins - Champions du Rhône UFOLEP
Juniors masculins - Finalistes de la Coupe de France UFOLEP
Seniors masculins - Champions du Rhône UFOLEP
Seniors féminines - ¼ de finalistes de la Coupe de France UFOLEP
Seniors féminines - Championnes du Rhône UFOLEP et 1/4 de
finalistes de la Coupe de
France UFOLEP
Cadets - 1/2 finalistes de la coupe de France IJFOLEP
Seniors féminines 3 - Championnes du Rhône Promotion
Seniors masculins 3 - Champions du Rhône Honneur et 1/4 finalistes de la
Coupe de France
UFOLEP
Seniors masculins - Champions du Rhône UFOLEP
Cadets - 1/4 de finalistes de la Coupe de France UFOLEP
Seniors masculins - Champions du Rhône UFOLEP
Cadets - Champions du Rhône UFOLEP
Poussins - 1er championnat du Rhône
Le bénévole (activus
benevolus) est un mammifère bipède qu’on rencontre surtout dans les
associations où il peut se réunir avec ses congénères; les bénévoles se
rassemblent à un signal mystérieux appelé « convocation » .
On le rencontre aussi en
petits groupes dans divers endroits, quelquefois tard le soir, l’œil hagard, le
cheveu en bataille et le teint blafard, discutant ferme de la meilleure façon
d’animer une manifestation ou de faire des recettes supplémentaires pour
boucler le budget.
Le téléphone est un
appareil qui est beaucoup utilisé par le bénévole et qui lui prend beaucoup de
son temps, mais cet instrument lui permet de régler les petits problèmes qui se
posent au jour le jour.
L’ennemi héréditaire du
bénévole est le “YAQUA” (nom populaire) dont les origines n’ont pu être
déterminées. Le YAQUA est aussi un mammifère bipède mais il se caractérise
surtout par un cerveau très petit qui ne lui permet de connaître que deux mots
“y a qu’à” ce qui explique son nom.
Le “YAQUA”, bien abrité
dans la cité anonyme attend le moment où le bénévole fera une erreur, un oubli,
pour bondir et lancer son venin qui atteindra son adversaire et le provoquera
chez celui-ci une maladie très grave “le découragement”.Les premiers symptômes
de cette implacable maladie sont visibles rapidement :absences de plus en plus
fréquentes aux réunions, intérêt croissant pour son jardin, sourire attendri
devant sa canne à pêche, et attrait de plus en plus vif qu’exercent un bon
fauteuil et la télévision sur le sujet atteint.
Les bénévoles décimés par
le découragement risquent de disparaître, et il n’est pas impossible que dans
quelques années, on rencontre cette espèce uniquement dans les zoos, ou, comme
tous ces malheureux animaux enfermés, ils n’arrivent plus à se reproduire.
Les “YAQUA” avec leurs
petits cerveaux et leurs grandes langues viendront leur lancer des cacahuètes
pour tromper leur ennui, ils se rappelleront avec nostalgie du passé pas si
lointain où le bénévole abondait et où on pouvait le traquer sans contrainte.
NB : TOUTE RESSEMBLANCE AVEC DES PERSONNES EXISTANTES
OU AYANT EXISTE NE SERAIT E VIDEMMENT QUE P URE COïNCIDENCE!